Tout ce qu’il faut retenir du forum “A World For Travel” au Portugal

Sep 19, 2021

Les 16 et 17 septembre 2021, plus de 165 responsables gouvernementaux, conférenciers, professeurs et leaders de l’industrie du voyage se sont réunis à Évora, au Portugal, pour discuter du future du tourisme. Voici ce qui s’est échangé :

 

Ce premier événement dédié au Tourisme durable part du principe que l’homme est un nomade et que le voyage n’est pas une option. Nombreux sont les défis auxquels sont confrontés les décideurs du tourisme : atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris, inventer les activités en accord avec les objectifs de développement durable (SDGs), améliorer la digitalisation des acteurs.

La conférence a permis la rencontre d créateurs de start-ups, activistes et voyagistes dans un cadre historique comme l’université d’Évora fondée en 1559. Parmi les participants Julia Simpson, PDG du World Travel & Tourism Council, Taleb Rifai, ancien secrétaire général de l’UNTWO, Brune Poirson, ancienne secrétaire d’État aujourd’hui directrice du développement durable d’Accor ainsi que Frédéric Mazzella, président et fondateur de BlaBlaCar.

Les conférenciers sont unanimes, la pandémie de Covid-19, la fermeture des frontières et l’interruption totale des voyages a fait prendre conscience au monde de l’importance de l’industrie touristique au niveau de l’environnement comme au niveau social. En effet la crise a mis en péril plus de 100 millions emploi directe du tourisme et a conduit à une perte de plus de 910 milliard de dollars en export (UNWTO)

Climat et tourisme local

Selon Christian de Perthuis, fondateur de la Chaire économie du climat à l’université Paris-Dauphine, les opérateurs du tourisme doivent anticiper dès aujourd’hui les variations de climat qui définiront les activités des vacanciers demain. En effet selon le 6ème rapport du GIEC, tous les dérèglements climatiques que nous avons connus ces derniers mois comme les tempêtes, chaleurs extrêmes, submersions des eau vont s’amplifier dans les deux prochaines décennies.

Les agences et les conseillers de voyages ont désormais une responsabilité de guider les voyageurs vers les régions les plus responsables de voyager. Le tourisme locale, choix par défaut pendant la crise sanitaire, doit aussi être encouragé pour réduire la dépendance des États vis-à-vis des visiteurs internationaux et privilégier des modes de transports moins carbonés.

Deux engagements pour le climat ont été prononcé par les intervenants de la conférence :

Offrir des options fiables en matière de compensation carbone.

Aujourd’hui seulement 10% des compagnies aériennes proposent une compensation carbone volontaire et ne fait pas l’unanimité des voyageurs. Il faut que le secteur adopte un calculateur unique de l’empreinte carbone pour augmenter la confiance des consommateurs. Les incitations fiscales, les investissements publics et la coopération internationale jouera un rôle énorme pour tenir cet engagement.

S’engager dans un plan de réduction des émissions pour chaque entreprise.

Les émissions de CO2 liées au tourisme ont augmenté de 60% entre 2005 et 2015. Si on ne prend pas action aujourd’hui, on s’attend à une augmentation des émissions de CO2 en 2030. Même si de nombreuses entreprises ont déjà mis en place des objectifs de réduction de l’empreinte carbone, il est désormais essentiel que chaque organisation atteigne cet objectif et soit notée par des sociétés de certification internationales.

 

Discover Marrakech bicycle

Redistribution des revenus issus du tourisme

Il est nécéssaire de redistribuer les revenus touristiques aux populations, pour une plus grande intégration dans les écosystèmes économiques locaux et pour la paix dans le monde. En effet, une étude Thomas Cook révèle que sur 100 euros dépensés dans un resort, moins de 15 centimes revenaient aux communautés locales. **

Memunatu Pratt, ministre du tourisme de Sierra Leone, acquiesce : « Les 11 années de guerre qu’a connues notre pays ont créé des divisions ethniques très fortes et mis le pays en pièces. Le fait de se rassembler autour de nos particularités culturelles, de valoriser notre héritage, permet de reconstruire les liens autour d’un sentiment patriotique », observe-t-elle. Le tourisme est perçu d’abord comme créateur d’emplois et de recettes mais il est aussi dans certaines région gardien de la paix dans le peuple.

Quelques engagement ont été retenu à ce sujet suite aux nombreuses interventions :

Prioriser les investissements pour développer le tourisme durable.

L’investissement moyen dans le secteur des voyages et du tourisme représente 17% du PIB. Ces dépenses doivent être augmentées pour développer le tourisme durable. Les destinations doivent s’engager à investir plus dans le tourisme et encore plus dans le tourisme durable pour améliorer la paix et la prospérité de ses populations.

Offrir aux communautés des solutions touristiques.

La demande du tourisme positif augmente. En effet, 70% des touristes souhaitent avoir un impact positif sur l’économie et l’environnement dans lesquels ils voyagent. Des incitations et des plans de bonnes pratiques doivent être mis en place pour que le tourisme profite aux lieux et aux personnes qu’il touche.

 

Woman cooking bread Berbe oven travel to morocco pack your bags and escape from in morocco discover all of our travel offers in morocco. request for a personalized quote.special trip: experience morocco sahara actively an exceptional stay and discover all the wonders that morocco offers from marrakech and its medina, to the atlas mountains and the desert with its pink sand dunes | travel luxury travel agency morocco luxury travel - tailor made trip organization marokko- travel morocco - voyage maroc - marokko reise - sustainable travel morocco - travel sahara desert - travel marrakech - luxury morocco trip - travel with kids morocco - travel morocco - voyage maroc - marokko reise - sustainable travel morocco - travel sahara desert - travel marrakech - luxury morocco trip - travel with kids morocco

 

Au cours de ces conférences, on s’accorde que le tourisme de demain sera moins exotique et plus de proximité, que les activités en connexion avec la nature seront préférées et que les nouvelles générations partiront moins, mais plus longtemps. Difficile en effet d’envisager de réguler les flux quand les États ont plus que jamais besoin de visiteurs, cependant on peut retenir des engagements pour le climat, le tourisme local et la redistribution des revenus.

You May Also Like…

0 Comments

Submit a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Pin It on Pinterest

Share This